Le château
Château Aujac
Inscrit au titre des Monuments Historiques, le château d’Aujac fait vivement parler de lui à travers le récit de son infrastructure… Le château médiéval du Cheylard, assis sur son promontoire dominant la haute vallée de la Cèze à 600 mètres d’altitude, est une véritable invitation à l’admiration. Outre son isolement au cœur d’un paysage sauvage qui fait tout son charme, c’est son architecture qui ébahit et convainc le regard de ses visiteurs…
Le pont-levis
C’est au fur et à mesure de l’entretien du château que les propriétaires découvrent ensevelis de son histoire les fondations d’un pont levis. À la recherche d’un tuyau de canalisation, ils ont découvert à la place un pont levis, qui, 4 mois après sa reconstitution, fera tout le charme de la visite.
Désormais, le premier pont-levis à treuil reconstitué de France se trouve ainsi miraculeusement à Aujac. Il est reconstitué et s’élève à l’entrée du château, accueillant ses visiteurs au cœur d’un terrain plat et herbeux.
Cette véritable trouvaille historique est façonnée par les mains d’un créatif menuisier passionné d’aviation et de voyage dans le temps. C’est ainsi qu’il redonne son éclat médiéval au vieux débris de pont et en fait un véritable chef-d’œuvre. Il élabore ainsi un modèle unique, élégant et fonctionnel : le nouveau pont levis pèse environ 200 kg de mélèze et de ferronnerie et peut-être levé par la force de deux femmes seulement. Deux grosses cordes lui sont reliées, levées par un système de treuil démontable, installé au premier étage du bâtiment.
C’est fier de sa forme rendue tout à fait historique que le pont-levis du château Aujac retrouve donc aspect éclatant. Cette pièce pittoresque sert la contemplation des amoureux d’histoires et de découvertes.
Son donjon
Il n’est pas difficile de comprendre l’architecture et l’aménagement de cette forteresse médiévale. Sa simplicité en a fait toute sa praticité durant les périodes médiévales. Aujourd’hui, c’est donc du haut de son puissant donjon carré que le château Aujac nous oblige à lever les yeux au ciel pour en observer toute sa majesté.
Derrière ce donjon et faisant un angle, on y retrouve les logis et entre les remparts et les logis, une cour intérieure faisant tout le charme de l’ensemble. A l’opposé du donjon, c’est une puissante et ronde tour qui domine l’aspect du château.
Village médiéval du Cheylard
Ce magnifique ensemble castral loge dans le chaleureux village médiéval de Cheylard, accrochée à flanc de colline et coincé dans une boucle de la Dorne, qui mérite le détour.
Dans ce vieux village de 3000 habitants perdus au milieu des forêts achéroises à l’extrémité Est du Massif Central, les ruelles conservent un caractère très ancien avec plusieurs portes cloutées et de belles façades. Parmi elles, on recense la façade de l’l’Hotel de ville, qui offre aux visiteurs les armoiries des Bayle de la Motte qui furent barons de Brion. Cette pierre blasonnée provient ainsi du château de la Motte et a été léguée à la commune à la fin de la Première Guerre Mondiale. Un autre point focal dans ce village architectural est le premier hôtel de ville, dont les fenêtres à meneaux sont empreintes de l’ancien château démoli en 1628.
Historiquement parlant, le Cheylard avait la particularité d’avoir deux seigneuries : la baronnie de Brion et la seigneurie de la Chèze où se trouvait le chef-lieu spirituel Aric dont l’église fut démolie en 1801. La paroisse d’Aric a été rattachée au Cheylard où a été érigée une chapelle en 1420, devenue collégiale en 1486.
Dans ce labyrinthe où tout a l’air incroyablement ancien, les rochers et les constructions se tutoient à tous les coins de rue. De son côté « décor de film » ressort ses pentes, escaliers et impasses nombreuses ne laissant place à aucune circulation de véhicules. Bâtie à côté d’une rivière, cette vieille ville calme et reposée en fait rêver plus d’un à la recherche de la sérénité et de la paix.